Camus

Camus vient d'un clan voisin, réputé pour ses vergers de pêches et d'abricots. Il avait été délégué petit auprès de Prévert dans le cadre d'un partage de connaissances. Mais même si Camus adore sa spécialité natale, il ne montrait qu'un intérêt modéré pour l'arboriculture. En parallèle de son travail avec Prévert, Camus aimait passer du temps dans les cuisines avec Queneau, pour lui montrer de nouvelles façons d'accommoder les fruits en désert. Sa mère lui avait appris une quantité prodigieuses de tartes et de gâteaux. Queneau s'efforçait d'apprendre afin de varier les menus pour le clan, mais avait déjà bien assez à faire avec les plats principaux, et n'avait pas la passion de Camus. Il lui a donc proposé de rester et devenir le pâtissier du clan. Camus a accepté avec enthousiasme de décharger le bogsneak, pour le plus grand plaisir des membres du clan.

Camus passe depuis ses journées dans une petite salle spéciale annexe des cuisines, à préparer de somptueux desserts et des entremets délicats. Ses créations sont toujours des trésors de délicatesse et d'élégance. Grâce à Gautier et à de nombreux voyages et échanges avec d'autres clans, Camus ne cesse d'élargir son registre. Son travail lui demande énormément de temps et de patience, une grande rigueur et beaucoup de minutie. Doué d'un palais délicat, il privilégie la qualité à la quantité. Camus a obtenu un véritable admirateur en la personne de Zweig, qui adore ses gâteaux. Mais c'est dans la salon de thé de Desbordes que son art est le mieux mis en valeur et apprécié.

Le skydancer forme un tandem incroyable avec Châtelet, avec qui il travaille de manière redoutablement efficace. Les deux dragons, quoique assez différents, s'entendent tellement bien qu'ils n'ont souvent pas besoin de mots pour se comprendre. Ils forment un couple aussi uni que des collègues inséparables. Sand a fourni à Camus un familier chargé de préserver le fournil des invasions de nuisibles tel que les souris. Le pâtissier l'aime beaucoup.