Eluard

Un jour, la meute a trouvé un petit dragon couleur de rouille et de cuivre oxydé au cours d'une chasse. Ses parents l'avaient emmené loin de chez eux pour le perdre dans la forêt. Elles l'ont ramené et Brontë s'est occupée de lui. Mais si le petit dragon était intact physiquement, il gardait les séquelles de son abandon. Il lui fallut beaucoup de temps pour accepter l'idée que ses parents ne reviendraient plus, et plus encore pour réussir à faire confiance à quelqu'un de nouveau. Il réussit peu à peu à surmonter ce traumatisme, mais en garda toujours une blessure vive. Une fois grand, il ne put se résoudre à perdre de nouveau les personnes qui lui étaient proches, et demanda à être adopté par le clan. Ce qui lui fut bien entendu accordé sans la moindre hésitation.

Il s'attacha particulièrement à Tsvétaïéva et Troyes, cherchant en eux des parents de substitution. Bébé, il essayait de les suivre dans leurs patrouilles, obligeant Brontë à le surveiller sans cesse. Grand, il se montra assidu et appliqué aux cours des deux guerriers, devenant à son tour un combattant exceptionnel. Il est prêt à tout pour faire ses preuves et se montrer digne du clan, mais peut se montrer extrêmement jaloux lorsqu'il pense que quelqu'un risque de prendre sa place auprès des gens qu'il aime.

Heureusement, son rayonnant ami Maupassant l'aide beaucoup à se détendre et rester ancrer dans le présent. Sa carapace de guerrier cache en effet une grande détresse. Il a gardé de son vol natal et de son enfance une personnalité implacable et méfiante envers les étrangers qui en font un adversaire redoutable. Il voue une haine particulière au vol Plague, qu'il considère comme un ramassis de monstres insensibles dont il doit protéger son clan d'adoption.